Dre. Ainsley Elizabeth Moore

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Pour celles et ceux qui l’ont connue, la Dre Ainsley Elizabeth Moore était une partenaire, une boussole guidante, une mentor, une prestataire de soins, une aidante, notre collègue, notre médecin, notre amie la plus précieuse, et elle faisait partie de notre famille.

La Dre Moore a grandi à la fin des années 1960 et au début des années 1970, une période de grands bouleversements sociaux marquée par d’importants mouvements culturels en faveur des droits civiques et des droits des femmes. Cet environnement a laissé une empreinte indélébile et a contribué à faire de la Dre Ainsley Moore une force exceptionnelle sur les questions d’égalité entre les genres et de justice raciale.

Sa petite stature contrastait avec l’autorité dont elle faisait preuve sur ces enjeux, dans le domaine médical et au-delà. Elle défendait ses amis et sa famille, ses collègues et pairs, et, surtout, elle était une ardente défenseure des personnes exploitées et marginalisées.

Son militantisme ne se manifestait pas par des hashtags sur les réseaux sociaux, mais par son enseignement en tant que professeure clinicienne associée et chercheuse en médecine à l’Université McMaster, par son leadership comme vice-présidente puis présidente désignée du Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs, par son rôle de praticienne et de propriétaire des plus grandes cliniques indépendantes pour femmes au Canada — incluant la Mississauga Women’s Clinic, la Hamilton Women’s Clinic et la Canadian Women’s Clinic — ainsi que par un impressionnant nombre d’articles publiés et évalués par des pairs. Elle s’est toujours investie profondément dans la santé des femmes, les soins aux aînés et le développement des soins de santé préventifs primaires — des passions qui ont guidé l’ensemble de son parcours professionnel.

Elle a été reconnue pour son excellence clinique et pédagogique par le Collège des médecins de famille du Canada et par l’Association professionnelle des internes et résidents de l’Ontario. Des exemples de son travail peuvent être consultés dans Canadian Family Physician, The Canadian Medical Association Journal et The Canadian Geriatrics Journal.

En hommage à son héritage, la Fondation DRAEM défendra la liberté reproductive et offrira un soutien financier sans stigmatisation aux femmes défavorisées — parce que l’accès à l’avortement ne devrait pas dépendre de qui vous êtes ou de vos moyens financiers; il s’agit d’un service médical qui devrait être accessible à toutes et à tous.